Quelles précautions doivent être prises lors de l'utilisation d'un film protecteur à base de PVP pour la conservation des fruits et légumes ?
Lors de l'utilisation d'un film protecteur en PVP (polyvinylpyrrolidone) pour la conservation des fruits et légumes, il est nécessaire de se concentrer sur les trois objectifs fondamentaux que sont « la sécurité et la conformité, l'efficacité optimale et l'évitement des effets négatifs ». Combiné aux caractéristiques du PVP, aux types de fruits et légumes et aux scénarios d'application, les six points suivants doivent être particulièrement pris en compte afin d'assurer un équilibre entre efficacité de conservation et sécurité alimentaire :
I. Respecter strictement les exigences de sécurité et de conformité (préalable essentiel)
Bien que le PVP soit un additif alimentaire approuvé par des institutions autorisées telles que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et la FDA américaine (numéro E1201), il doit être utilisé dans un cadre conforme afin d'éviter les risques pour la sécurité
1. Utiliser des matières premières PVP conformes aux normes alimentaires
Il est nécessaire de choisir un « PVP de qualité alimentaire » (plutôt que de qualité industrielle, car la qualité industrielle peut contenir des impuretés telles que des polymères de bas poids moléculaire et des monomères résiduels), et de s'assurer que la pureté des matières premières répond aux normes (comme la valeur K correspondante, généralement K30 et K90, distribution uniforme de la masse moléculaire), afin d'éviter l'introduction de substances nocives dues à des matières premières non conformes.
2. Contrôler strictement la dose afin d'éviter des résidus excessifs
L'apport journalier admissible (AJA) du PVP est de 0 à 50 mg/kg de poids corporel. Dans les applications pratiques, la concentration doit être maintenue entre 0,1 % et 0,4 % (la plage optimale mentionnée précédemment) afin d'éviter que les résidus ne dépassent la norme de sécurité en raison d'une concentration excessive (généralement, les résidus sur la surface des fruits et légumes doivent être inférieurs à 0,01 mg/kg). Par exemple, pour les légumes feuilles (comme la laitue), si la concentration dépasse 0,5 %, cela pourrait entraîner un dépassement des normes en raison de l'adsorption forte des feuilles. Même après lavage, un risque de résidus traces subsiste.
3. Réaliser une détection approfondie des résidus et assurer la traçabilité
Lorsqu'il est appliqué à l'échelle industrielle, il est nécessaire de prélever régulièrement des échantillons et de tester les résidus de PVP à la surface des fruits et légumes (qui peuvent être détectés par chromatographie liquide à haute performance (HPLC)) et de tenir un registre des approvisionnements en matières premières et des paramètres de process afin d'assurer une traçabilité complète tout au long du processus et le respect des exigences de surveillance de la sécurité alimentaire.
II. Contrôle précis de la concentration et de l'épaisseur du film (paramètres techniques clés)
L'effet du film de PVP dépend directement de l'adéquation « concentration-épaisseur ». Des paramètres inappropriés peuvent entraîner un échec de la conservation ou une détérioration de la qualité.
La concentration doit être ajustée selon le type de fruits et légumes, afin d'éviter une approche unique valable pour tous.
Pour les fruits et légumes à peau épaisse et bonne aptitude au stockage (tels que les pommes et les agrumes), une concentration comprise entre 0,2 % et 0,4 % peut être utilisée afin d'assurer une couche filmogène dense.
Pour les fruits et légumes à peau fine et sensibles aux dommages (comme les fraises et les pêches), la concentration doit être réduite à 0,05 % à 0,1 % afin d'éviter que la couche filmogène ne soit trop épaisse et n'obstrue les pores en raison d'une concentration excessive.
Pour les légumes feuilles (laitue, épinards) : La concentration ne doit pas dépasser 0,1 % afin d'éviter que la couche filmogène n'adhère à la surface des feuilles et n'entrave la respiration foliaire.
2. L'épaisseur doit être contrôlée entre 1 et 5 μm, en équilibrant « propriété barrière » et « perméabilité à l'air »
o trop mince (< 1 μm) : La couche filmogène est discontinue, sujette aux fuites d'oxygène et d'eau, et présente un effet de conservation médiocre.
o trop épais (> 5 μm) : La perméabilité à l'air diminue fortement, provoquant une respiration anaérobie chez les fruits et légumes (production d'alcool et d'acétaldéhyde, par exemple les fraises développent une odeur de vin et la chair de tomate s'attendrit).
o Méthode de contrôle : Par la combinaison de « concentration + procédé » (par exemple, une concentration de 0,2 % associée à un trempage de 5 minutes, ou une concentration de 0,1 % combinée à un pulvérisation ultrasonique), une couche filmogène stable de 2 à 3 μm peut être formée de manière stable. Si nécessaire, un micromètre laser peut être utilisé pour vérification.
III. S'adapter aux types de fruits et légumes et ajuster le procédé de formation du film (afin d'éviter les dommages et les défaillances)
Les caractéristiques de l'épiderme (lisse/pelucheux, épais/fin, présence ou absence de pores) varient fortement selon les fruits et légumes, et le procédé doit être ajusté spécifiquement afin d'éviter que la couche filmogène n'endommage les fruits et légumes ou ne fasse pas effet.
Fruits et légumes à peau lisse et sans poils (pommes, poires, tomates)
La méthode par immersion (5 à 8 minutes) ou la méthode de pulvérisation peut être adoptée afin d'assurer une couverture uniforme de la couche filmogène. Lors du séchage, régler la température entre 25 et 30 °C et l'humidité entre 50 % et 60 % afin d'éviter que la couche filmogène ne se fissure sous l'effet de la chaleur.
2. Fruits et légumes ayant un duvet sur la peau et sujets à l'adhérence (pêches, kiwis)
La méthode par immersion est interdite (le duvet a tendance à s'agglomérer, entraînant des couches filmogènes non uniformes). On privilégiera plutôt la méthode de pulvérisation basse pression (pression de 0,2 à 0,3 MPa, distance de l'embout entre 20 et 30 cm).
La concentration en o doit être réduite à 0,05 % à 0,1 % afin d'éviter que la couche filmogène ne recouvre les villosités et n'obstrue les pores épidermiques, ce qui pourrait entraîner une hypoxie à l'intérieur du fruit.
3. Fruits et légumes à peau fragile et facilement endommageable (fraises, myrtilles)
adopte un « pulvérisation à basse température + séchage de courte durée » (température < 25 °C, temps de séchage < 30 minutes) afin de réduire les dommages mécaniques aux fruits et légumes pendant le traitement.
de la glycérine (plastifiant) à hauteur de 0,1 % à 0,2 % peut être ajoutée à la solution de PVP pour améliorer la flexibilité de la couche filmogène et éviter qu'elle ne se fissure en cas de légère déformation du fruit.
4. Légumes feuilles (laitue, céleri)
adopte le procédé « pulvérisation + essorage par rotation » (afin d'éviter que les feuilles n'absorbent de l'eau et ne ramollissent suite à une immersion prolongée) ;
L'épaisseur de la couche filmogène doit être contrôlée entre 0,8 et 1,5 μm afin d'empêcher que la couche ne soit trop épaisse et n'entrave la photosynthèse des feuilles (même s'il n'y a pas de lumière durant la période de stockage, les stomates doivent rester libres pour assurer la ventilation).
4. Association rationnelle pour renforcer l'effet de conservation (éviter les limites liées à une utilisation unique)
Lorsque le PVP est utilisé seul, les propriétés antibactériennes et la flexibilité de la couche filmique peuvent être insuffisantes. Il est nécessaire de mélanger scientifiquement d'autres substances, mais il convient de prêter attention à la compatibilité du mélange.
1. Sélection des ingrédients composés (sûrs et synergiques)
o Renforcer les propriétés antibactériennes : Mélanger 0,5 % à 1 % de chitosane (agent antibactérien naturel, efficace contre les moisissures et les bactéries) ou 0,1 % à 0,3 % d'huiles essentielles végétales (comme l'huile essentielle de citron, l'huile essentielle de cannelle) afin d'élargir le spectre antibactérien ;
o Améliorer la flexibilité et la respirabilité : Ajouter 0,1 % à 0,2 % de glycérine (plastifiant) ou 0,5 % à 1 % d'alcool polyvinylique (PVA, pour améliorer la structure de la couche filmique) ;
o Renforcer la rétention d'eau : Ajouter 0,2 % à 0,5 % de chlorure de calcium (afin de renforcer la résistance des parois cellulaires des fruits et légumes et réduire la perte en eau).
2. Précautions relatives au procédé de composition
Séquence de dissolution : Dissoudre d'abord le PVP (accélérer la dissolution à une température de l'eau comprise entre 30 et 40 °C pour éviter l'agglomération). Une fois la dissolution complète, ajouter lentement les autres composants (par exemple, le chitosane doit être dissous dans de l'acide acétique dilué, puis ajouté goutte à goutte à la solution de PVP afin d'éviter la floculation).
o Synergie de concentration : Lors du mélange, la concentration en PVP devrait être réduite (par exemple, si 0,2 % de PVP est utilisé seul, elle peut être ramenée à 0,1 % après association avec le chitosane) afin d'éviter que la teneur totale en solides ne conduise à une couche filmogène trop épaisse.
V. Porter une attention particulière à la coordination du nettoyage et du stockage ultérieurs (afin de garantir la continuité de l'expérience et de l'effet gustatifs)
L'effet de préservation du film de PVP doit être associé à un « traitement ultérieur » pour éviter que tous les efforts précédents soient vains en raison d'une manipulation inappropriée
Avant consommation, un lavage systématique doit être effectué afin d'éliminer tout résidu
Bien que le PVP soit très soluble dans l'eau, il est toujours nécessaire de rappeler aux consommateurs de « rincer à l'eau courante pendant 10 à 20 secondes avant consommation », en particulier pour les fruits et légumes présentant de nombreux plis sur la peau (comme les agrumes et les carottes), afin d'éviter tout résidu de la couche filmée s'accumulant dans les interstices (bien que ce résidu soit inoffensif conformément aux réglementations, un rinçage peut éliminer les préoccupations des consommateurs).
2. Dans des conditions de stockage appropriées, évitez de vous fier uniquement à la couche membranaire.
Le film PVP n'est pas un « conservateur universel ». Il doit être combiné avec une basse température (la plupart des fruits et légumes conviennent à une température de 0 à 5 °C, tandis que les fruits et légumes tropicaux conviennent à 10 à 15 °C), une faible humidité (humidité relative de 60 % à 80 %, selon les fruits et légumes) ou un stockage en atmosphère contrôlée (par exemple 3 % à 5 % d'oxygène, 5 % à 8 % de dioxyde de carbone) afin de maximiser la durée de conservation. Par exemple, les fraises traitées avec un film PVP, si elles sont stockées à température ambiante (25 °C), voient leur durée de conservation prolongée seulement de 2 à 3 jours. Si elles sont réfrigérées à 0 °C, celle-ci peut atteindre 7 à 10 jours.
3. Avant le traitement, les fruits et légumes doivent être triés pour éliminer les produits défectueux
N'appliquez le traitement au PVP qu'aux fruits et légumes « non endommagés, exempts de parasites et de maladies, et à maturité appropriée ». Évitez de mélanger des fruits et légumes pourris, blessés ou infectés par des bactéries — même si ces fruits et légumes sont recouverts d'une couche filmogène, les maladies internes se propageront encore et pourraient contaminer d'autres fruits et légumes sains.
Six. Portez attention à l'impact des facteurs environnementaux sur la couche membranaire (pour éviter la défaillance de la couche membranaire)
Les conditions environnementales durant le stockage et le transport peuvent endommager la couche membranaire au PVP, des mesures ciblées de prévention et de contrôle sont donc nécessaires
1. Fluctuation de température : Évitez les différences de température importantes qui pourraient provoquer la fissuration de la couche filmogène
Les fluctuations soudaines de température (comme une exposition directe à des environnements à haute température après avoir été sorti d'un entrepôt frigorifique) peuvent provoquer une dilatation et une contraction de la peau des fruits et légumes en raison des changements de température, ce qui entraîne des fissures et un écaillage de la couche de film PVP. La fluctuation de la température ambiante doit être maintenue inférieure à 5 °C sur une période de 24 heures. Des conteneurs à température constante doivent être utilisés pour le transport.
2. Contrôle de l'humidité : Éviter une humidité élevée provoquant l'adoucissement du film ou une faible humidité rendant le film cassant
Humidité élevée (humidité relative > 85 %) : La couche de film a tendance à absorber l'humidité et à ramollir, perdant ainsi sa compacité, ce qui entraîne une diminution des propriétés barrières.
Faible humidité (humidité relative < 50 %) : La couche de film est sujette à la perte d'eau, à la fragilité, aux fissures et à l'écaillage.
L'humidité doit être ajustée en fonction des caractéristiques des fruits et légumes (par exemple, les légumes feuilles nécessitent une humidité élevée de 75 % à 85 %, tandis que les pommes nécessitent une humidité moyenne de 60 % à 70 %). Si nécessaire, des humidificateurs ou des désiccants doivent être placés dans l'environnement de stockage.
Résumé
Les points essentiels à retenir lors de l'utilisation des films protecteurs PVP peuvent être résumés comme suit : « La sécurité et la conformité sont une condition préalable, les paramètres précis constituent le cœur du processus, la compatibilité avec les fruits et légumes est la clé, et la coopération ultérieure en est la garantie. » Le processus doit être adapté aux caractéristiques des fruits et légumes afin d'éviter de se fier uniquement à la couche de film. Par ailleurs, les normes alimentaires doivent être strictement respectées. Ce n'est ainsi qu'on pourra prolonger la durée de conservation tout en garantissant que la sécurité à la consommation, le goût et la valeur nutritionnelle des fruits et légumes ne soient pas affectés négativement.
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